Theodred Justelame de Picvaux
Âge : 25 ans
Sexe : Mâle
Race : Humain
Métier : Comte de Picvaux, Chevalier d'Archiadia
Traits distinctifs : Aucun
Possessions :"Regardes, mon enfant. Tous ce que tu vois, du lac qui se trouve au nord à la plaine qui s'étend au Sud, sera un jour à toi." Me disait mon père lorsque j'étais enfant. Et aujourd'hui, tout cela est effectivement mien. Car oui, je possède le comté de Picvaux et tous ce qui s'y trouve : terres, champs, forêts, cours d'eau, échoppes, fermes, et même les châteaux. Tout ce qui est au comté me revient.
Outre les possessions dues à mon titre, j'ai bien entendu mes possessions personnelles, héritée comme pour le reste de feu mes parents. Ces dernières comprennent un domaine au Sud de Geldorim, une collection d'armes et de boucliers composée par mon aïeul, des chevaux, et beaucoup d'autres biens aussi divers et variés dont l'inventaire serait fastidieux et assommant.
Description : Châtain de cheveux, comme ma mère. Des cheveux qui autrefois étaient ma fierté, lorsque je les entretenais encore avec bien plus de soin qu'aujourd'hui. Si je n'en prend plus autant soin, négligeant parfois de les démêler, je continue toutefois de les porter longs, coiffés en arrière ou attachés en une que de cheval. Il en est de même pour ma barbe, que je laisse – trop souvent au goût de mon frère – négligemment pousser plusieurs jours durant avant de la tailler comme il se doit, et d'à nouveau la négliger. C'est que les apparences ne me sont plus d'une grande importance, moi qui depuis cet incident évite au mieux de me mêler au monde. Non pas que le monde de la noblesse ne m'intéresse pas, mais je n'ai que faire de leurs mondanités qui m'ennuient tant.
J'ai des yeux gris-bruns à gris clairs, selon le temps et la luminosité parait-il. Autrefois l'on disait que j'avais un regard enjoué, rieur, mais c'était avant… Avant que je ne change. La colère et la haine sont les principaux sentiments que lisent dans mon regard ceux qui me croisent, mais ils se trompent. Ils se trompent tant. Pour qui s'attarde un peu plus sur mes yeux, pour qui les observe avec une plus nette attention, l'on y décèle ma grande tristesse et mon sentiment de culpabilité. La tristesse d'avoir perdu un être aimé, et la culpabilité que je ressens de n'avoir pu la sauver.
Quant à mon style vestimentaire, comme le reste, il tranche bien souvent avec mon statut. S'il m'arrive parfois, lorsque la situation l'exige, de me vêtir des frusques dentelées et brodées, je suis le plus souvent mis des vêtements les plus simples, en lin ou en coton. Je me plais en effet à me sentir libre de mes mouvements plutôt que biens mis et à la mode, comme les sont les gens de la haute.
Et aussi, discrets. J'exècre de me faire remarquer. C'est sans doute dû aux quelques complexes de mon enfance, alors que j'étais pour mon âge plus petit que la moyenne. Et si cela s'est arrangé avec le temps, car j'atteins à présent le mètre soixante-quinze, il est dur de changer une personnalité si longtemps gardée.
Histoire :Mon histoire commence bien avant ma naissance, car mon histoire, c'est l'histoire d'une famille. Eh oui, car après tout, que sommes-nous sinon l'héritage laissé sur cette terre par nos ancêtre ? Et l'histoire de ma famille, l'histoire de la famille Justelame, débute avec un homme : Archibald le cherche-pain.
Il était nommé ainsi car lorsqu'il était apparu dans la contrée de Picvaux un jour pluvieux de Féa, Archibald n'était qu'un voyageur errant à la recherche d'un endroit où dormir et d'un peu de pain. Le voyageur de Féa trouva alors refuge chez une vieille veuve sans enfant, qui vit en lui un peu de compagnie et d'aide pour passer l'hiver. Car après Féa vient Estel, et avec viennent les tempêtes, pas vraiment le mois idéal pour vagabonder sur les routes.
Nul dans la contrée ne su jamais d'où venait Archibald, ni qui il était, ni même ce qui l'avait mené à voyager. Lorsqu'on lui posait la question, il répondait simplement : "La force des choses m'a poussé à quitter mon passé, et les dieux ont guidé mes pas jusqu'ici." Nul dans la contrées ne sut qui il était, mais nous, ses héritiers, nous savons : Archibald était un officier de l'armée impériale, un déserteur qui s'était fait passer pour mort.
Quoi qu'il en soit Archibald le cherche-pain ne quitta jamais Picvaux, où il trouva une épouse après avoir hérité des maigres biens de la veuve qui l'avait accueillit. L'étranger devint ainsi un homme du village, et tous oublièrent qu'il n'était apparu là que cinq ans plus tôt. D'un naturel avenant et d'un charisme débordant, l'homme était apprécié de tous, et devin bien vite le maire de son village, sous recommandation du précédent occupant du poste.
Un jour, un groupe de bandits était venu piller le village. N'ayant d'autre choix que de se battre en compagnie des quelques hommes ayant quelques connaissances en combat, le maire fit preuve d'une telle adresse et d'une telle maîtrise qu'on lui donna le surnom de Juste-Lame, car sa lame, disait-on, frappait toujours juste. Dès lors le nom d'Archibald le Juste-lame lui colla à la peau, devenant peu à peu le nom dont hériteront plus tard ses enfants : Justelame.
Un an plus tard, ayant appris l'histoire peu commune d'un villageois ayant repoussé seul une dizaine de bandits entraînés - les rumeurs ont une drôle de tendance à s'exagérer avec le temps – le gouverneur de Geldorim vint à Picvaux vérifier par lui-même ce qu'on lui avait raconté. Sur la place du village il organisa alors un duel entre son meilleur officier et le si prétentieusement nommé Justelame, duel qui montra bien vite que l'adresse du maire n'avait rien à envier à celle des chevaliers. Impressionné par cet homme, le gouverneur en fit le maître d'arme de son unique fils, lui accordant du fait un faux titre militaire et ainsi qu'une fausse renommée afin que personne ne se questionne sur les origines modestes du Justelame.
En dix ans de loyaux services au gouverneur, le maître d'arme était parvenu à faire changer bien des choses. Picvaux était à présent reconnue comme une région indépendante de Geldorim, décision favorisée par l'appui du gouverneur en place, en échange de quoi le nouveau légat, Archibald Justelame, maria son fils à la seconde fille du gouverneur de Geldorim.
Les dernières années d'Archibald virent venir ce que certains appelèrent la rébellion. Encouragés par la victoire de la ligue sélénissime au sud, marquant son indépendance, les terres de l'Ouest se préparèrent eux-aussi à se retourner contre l'empire. Archibald Justelame était un de ceux-là. Et tandis que la ligue archiadienne se formait, l'ancien officier impérial fit sa part. Dans l'ombre et avec l'aide des ses compagnons influents, il mit en place tout un système permettant l'entrainement aux armes des paysans qui, sous la coupe de l'empire, n'étaient pas autorisés à tenir les armes. Certes il n'en fit pas de grands guerriers, mais ajoutés aux soldats fidèles à la ligue archadienne cela fit la différence.
Archibald s'éteignit finalement trois jours avant la bataille de Noldoa où ses hommes, menés par ses fils, se bâtirent vaillamment pour l'indépendance. Et lorsque la guerre pris fin et que l'on partagea les terres, le comté de Picvaux revint au plus vieux fils Justelame, dont le nom restait marqué dans l'Histoire de la contrée.
Lien de sang Source image : knight de Mingrutu A présent que vous en savez un peu pus sur les origines de ma famille, je vais vous conter mon histoire. Ou plutôt notre histoire. Car dans mon enfance, je n'étais pas seul. Nous étions deux : Theodred et Aimerald Justelame. Le frères Justelame, ou les frères sacripans, comme on nous appelait au château.
Je suis arrivé le premier, un matin de Mereth, au château de Picvaux. Lui est né deux ans plus tard, au mois d'Aman. Nous étions tous deux des enfants joviaux et rieurs, traits de caractère que nous tenions de notre mère, nous dit-on. Mais alors que j'étais timide, calme et tranquille, lui était extraverti, charmeur et remuant. Nous avions deux caractères si différents, et pourtant nous étions si proches. Après tout, deux ans c'est peu comme différence d'âge. Je ne compte plus les bêtises que nous avons faites, les vaisselles que nous avons brisées, ni les frayeurs que nous avons données à notre mère. Le château était notre terrain de jeu, et ceux qui si trouvaient étaient les victimes de nos farces, en particulier nos pauvres petites soeurs. C'était une enfance heureuse, quand j'y pense.
Toujours ensembles, il était fort difficile pour quiconque de nous séparer, mis à part notre père et son autorité sévère. Lorsque l'on me voyait quelque part, il était certain que mon frère n'était pas loin, et vice versa. Nous avons eu notre éducation ensembles, avons appris la lecture et les codes de la noblesse ensembles, et notre précepteur, évidemment, était le même. Nous étions les frères inséparables, et ce jusqu'à mes treize ans.
Treize ans, c'est l'âge auquel l'on me fit écuyer, et auquel l'on me confia à Casteran Dustelier, un chevalier de la couronne d'Archiadia. Il fut mon maître, mon mentor, mon instructeur. Il m'apprit tout – ou presque – ce que je sais aujourd'hui, sur les codes de la chevalerie, sur l'art de manier les armes (autres que l'épée, que l'on m'avait déjà enseigné) et sur l'art de la prose. Car Casteran, en plus d'être un chevalier réputé, était un fin poète et un amoureux de la lecture.
C'est au cours d'un début de mois de Mereth que je fis véritablement mes preuves en tant que futur chevalier. M'ayant senti prêt, maître Casteran m'avait inscrit à un tournoi de chevalerie d'Archiadia, auquel je devais participer en son nom dans la catégorie des écuyers. Et c'est au cours de ce tournoi que je la vis, cette magnifique damoiselle à la peau de lait et aux yeux couleurs azur. Elle avait une place d'honneur sur l'estrade du roi, sise aux cotés de la famille royale. Elle portait une élégante robe d'un vert émeraude, et sa chevelure de blé descendait sur son épaule en une tresse décorée de fleurs de saison.
Mon cœur ne fit qu'un bond, et ma tension laissa place au courage. Je me souviens m'être dit "Quoi qu'il advienne, je ne dois pas perdre la face devant elle." Alors tout du long du combat je donnai tout ce que j'avais, faignant l'impudence pour ne point montrer ma peur face à mes adversaires, dont certains paraissait-il n'en étaient pas à leur premier combat. Jouer le fier et téméraire chevalier n'était pas si difficile, je n'ai eu qu'à imiter mon frère. Bien sûr, il y eut des chutes, il y eut des bleus, mais je restai fier en tout instant, conscient qu'elle m'observait. Sans qu'elle ne le sache, cette inconnue m'avait donné la force de surmonter les étapes, et je me plaçai second de ma catégorie.
Et c'est après le tournoi que je l'ai rencontré. Maître Casteran, semblait-il un ami de longue date du roi, était allé rencontrer ce dernier pour des raisons qu'il ne me révéla pas. Et tandis que les grands discutaient entre eux, je fis brièvement la connaissance des enfants du roi, ainsi que la sienne. Elle se prénommait Aurianne, fille du duc de Noldoa, le frère de la reine. En vacances auprès de ses cousines, elle s'était retrouvée là par un grand hasard, que j'ai autrefois bénit.
N'ayant d'yeux que pour elle, je délaissai négligemment les dires des princes archiadiens et de leur unique soeur, buvant les paroles de leur cousine comme un ivrogne devant une choppe de bière. Et dès ce jour, je fis ardemment la cour à la damoiselle de Noldoa, lui envoyant régulièrement des sonnets et poèmes comme ceux que m'avait appris à composer maître Casteran et m'arrangeant pour la rencontrer chaque fois qu'il m'en était donné la possibilité.
Certes je n'étais poins le seul à conter fleurettes à cette damoiselle, d'autres prétendants me faisaient concurrence. Mais il semblait que j'étais son préféré, à en croire les dires des jeunes commères noldoannes et à en juger son comportement. Car c'était à moi qu'elle prodiguait ses plus beaux sourires, c'était moi qui provoquai son empressement et sa coquetterie lorsque nous étions convenus de nous voir, et ce fut avec moi qu'elle passa cet été mémorable dans la demeure secondaire de sa famille. Seul ombre au tableau restait son père, dont le consentement n'était entravé que de la condition de mon adoubement, sans quoi il ne m'accorderait pas la main de sa fille. Et bien soit, je redoublai d'efforts, prouvant ma valeur à chaque tournoi et chaque fois qu'il m'en était possible. Jusqu'au jour où en compagnie des quelques autres écuyers, le roi posa solennellement son épée sur mon épaule, faisant de moi un chevalier d'Archiadia. J'obtins alors la bénédiction du duc de Noldoa, et le lendemain je demandai à la belle sa main, qu'elle m'accorda sans concession.
Un cœur meurtri Source image : The Tomb de RadoJavor Mais ce que les dieux nous donnent, les dieux nous reprennent. L'incident eut lieu un jour d'Estel, sur la route entre Noldoa et Picvaux. Nous rentrions d'une visite à la famille d'Aurianne quand un groupe de malfrats nous fit arrêter. Je crus d'abord qu'ils en voulaient à notre bourse, mais leur intention était toute autre. Tandis que je me battais aux coté de nos gardes, l'un des marauds tenta d'enlever ma douce. Fière et combative qu'elle était, elle ne se laissa pas faire. Elle saisit une épée et se défendit bec et ongles, se battant comme je le lui avais appris. Nous pensions avoir pris le dessus sur nos agresseurs lorsque tout bascula : Une botte mal exécutée, et la lame du maraud s'enfonça dans la poitrine de la belle, lui dérobant un cris de stupeur. Croisant alors son regard, je n'eus que le temps de voir perler une larme avant qu'elle ne s'effondre sur le sol.
Perdu, j'étais perdu. En un instant je venais de perdre non seulement ma femme, mais aussi mon enfant à naître, car peu de temps avant les médecins avaient décelés chez elle des signes de grossesse. Fou de rage, je me laissai emporter par ma fureur, laissant s'échapper ma raison. Je n'ai jamais vraiment gardé souvenir de ce qui s'est passé ensuite, mais lorsque les renforts étaient arrivés, prévenus par l'un des domestiques qui était parvenu à s'échapper, il était trop tard. Les marauds, excepté celui dont le corps gisait à terre, s'étaient enfuis, laissant là un peu de leur sang, et une main pour l'un d'entre eux. Quant à moi j'étais couvert de blessures, en sanglots, tenant contre moi le corps sans vie de ma belle. L'on m'a dit qu'il a fallu deux bonnes heures avant qu'on ne parvienne à me faire lâcher prise.
Cinq ans ont passés depuis, et certaines choses ont changés. Moi le premier. Ces évènements m'ont changés… Je ne suis plus le benêt rêveur, utopique, innocent et naïf que j'étais autrefois. Certes, j'ai toujours ces rêves d'enfant, cachés quelque part au fond de moi, mais je suis bien plus réaliste. La paix, la réelle paix, n'est qu'utopie, une illusion. Pour que certains hommes vivent en paix, il faut que d'autres fassent la guerre. D'autres, qui comme moi, n'ont plus grand-chose à perdre, out tout à gagner.
Père est parti depuis maintenant trois ans. Mort, emporté par la vieillesse. Mère n'a pas tardée à le suivre, elle que la maladie a emporté en deux mois. Après la mort de père son titre, ses terres et ses responsabilités sont devenus miens. Ses responsabilités. Toute ma vie il m'y a préparé, mais ça n'a été qu'à cet incident que j'en ai réellement compris l'importance…
Protéger le royaume et la famille royale… S'occuper du comté, de nos serfs, de nos terres…
Et surtout, les protéger. Les protéger de l'ennemi qui sommeille, tapis de l'autre côté des frontières. Car ma tâche, en tant que comte de Picvaux, est de m'assurer de la sécurité à a frontière Nord-Est, celle-là même que nous partageons avec l'Empire de Méridian. Et cette tâche, je suis d'autant plus déterminer à l'honorer depuis que j'ai découvert que… Enfin… Depuis que j'ai eu cette information.
C'était il y a un an, plus ou moins quelques semaines. Mais pour comprendre comment j'en suis arrivé à obtenir cette information, il faut savoir une chose. Il faut savoir qu'après la mort de mon père, alors que je venais de reprendre la couronne du comté, j'ai créé un ordre, si l'on puis appeler cela ainsi. Composé de gens de confiances, des hommes qui, comme moi, sont fidèles à la royauté et aux valeurs du royaume libre. Cette milice de l'ombre, comme j'aime à la nommer, a pour but d'éliminer les mauvaises graines de la haute société, d'endiguer les complots et de protéger la stabilité du royaume. C'est du moins ce dont j'ai convaincu le roi, lorsque que je lui ai fait part de ce projet afin d'obtenir des fonds. Et c'est le but principal des corbeaux d'albâtre.
Mais mon objectif à moi, plus égoïste, est de retrouver ces hommes, ces malfrats qui ont causé la mort de ma bien-aimée. Car je n'ai jamais oublié ce jour, comment le pourrai-je ? Je me souviens encore de leur visage, de leurs rires mauvais, de leurs voix emplies de vices. Et c'est pour les retrouver, qu'il me fallait les corbeaux. Un réseau d'informateurs s'étendant au-delà de nos frontières, une autorité relative sur la milice régulière, et surtout une grande liberté de mouvement. La liberté de me mouvoir aussi bien sur les terres du royaume qu'au-delà, sous couvert de la diplomatie. Et si pour cela je dois aussi m'employer à déjouer les ennemis du roy, alors soit. C'est un compromis que j'accepte.
J'ai donc obtenu la création des corbeaux d'albâtre, dont le secret n'est connu que moi, du roy de son sénéchal et des corbeaux eux-mêmes. Officiellement, nous ne sommes qu'une partie brumeuse de la milice régulière. Il m'a fallu deux ans pour véritablement obtenir le réseau qu'il a aujourd'hui, et pour montrer au roy son potentiel, justifiant ainsi les maigres fonds qui nous sont octroyés en déjouant pas moins de deux complots et en identifiant quelques agents de l'empire infiltrés sur nos terres.
Il me fallu deux ans, et enfin je trouvai l'un des acteurs du plus grand malheur de ma vie. Un malfrat de la pire espèce, un bandit, un voleur, un braconnier, et un criminel. Trois jours ont été nécessaires pour lui faire parler, trois jours de torture, avant d'apprendre un nom. Un nom, qui redonna de l'espoir à mes recherches. Le nom du commanditaire de l'enlèvement, un envoyé de l'empire, dit-on, qui traite avec les pires scélérats pour exécuter des besognes que l'armée ne peut effectuer. Ainsi, j'appris que l'empire était responsable de la mort de ma femme et mon enfant à naître. Ma rage fut si forte ce jour-là… Le corps du malfrat fut retrouvé deux jours après son interrogatoire, méconnaissable, dans un caniveau au bord d'une route de campagne.
Quant à moi je continue mes recherches, tout en m'occupant des tâches qui me sont dévolues. Certes, il m'arrive parfois de confier à Aimerald, mon frère que j'ai nommé régent du comté, la gérance de nos terres familiales - ainsi il saura s'en occuper s'il m'arrivait malheur – mais je ne m'absente que de durées raisonnables. Je reste, du moins j'essaie, un digne fils des Justelame avant tout.
Hors-Jeu
Comment trouvez-vous le forum ? Un très beau design, une bonne variété de possibilités et un grand potentiel RP, que demande le peuple ? (Mais il est vrai que je ne suis pas totalement objectif)
Comment trouvez-vous le design ? Magnifique (et ça mérite d'être dit deux fois !)
Comment avez-vous connu le forum ? Par deux des fondatrices
Crédit de l'avatar et de la signature ?In Hoc Signo d'Eve Ventrue