Fiche de Macabre
Nom/Prénom: Macabre, autrefois connue sous le nom d'Elvëa Galadhon
Âge: 73 ans
Sexe: Féminin
Race: Haute-elfe
Ecole magique: Magie pratiquée depuis une vingtaine d'années mais écoles à déterminer.
Métier: Esclave
Traits distinctifs:
Macabre porte un tatouage en forme de cercle qui contient un symbole Sombre indiquant son statut. Situé à l'intérieur du poignet, elle le cache ou le met en évidence selon la situation. Il lui permet de circuler en Darshim sans se faire empaler dès qu'elle croise un garde...
Macabre ne sait ni lire, ni écrire. Quant à savoir compter, ne lui demandez pas combien font 5x5, elle a appris sur le tas.
Possessions:
Macabre ne possède rien. Son corps et son esprit appartiennent à son Maître tout comme les frusques qu'elle porte. Elle n'a pour logis que la cellule qu'on lui a attribué dans les sous-sols.
Lorsqu'elle vivait parmi les siens, elle ne manquait de rien. Quoi de plus normal pour la dernière née du protecteur de la cité d'Inihila. Sa famille possédait un domaine qui se transmettait d'héritier en héritier depuis des générations. Il comportait de nombreuses pièces : chambres, bureau, salles de réception et bibliothèque. La nature était présente à chaque étage, de nombreux espaces verts ayant été prévus et les racines des arbres centenaires faisant partie intégrante du décor. Le luxe et la beauté dans toute sa splendeur... Tout cela perdu pour une maigre paillasse sur un sol de terre battue aussi humide qu'un marécage.
Description physique:
Elvëa était une enfant magnifique. Souriante, rieuse, une petite blonde aux yeux verts qui courrait partout et qui jouait du levé au coucher du soleil.
Aujourd'hui, Macabre porte bien son nom...
Son allure est toujours celle d'une enfant. Mal nourrie, elle n'a pas aussi bien grandit qu'elle aurait dû. Si les membres de sa famille font souvent dans le mètre quatre-vingt, elle peine à atteindre le soixante-cinq. Elle est maigrichonne et son teint et celui d'une malade. Ses yeux sont cernés et rouges, signe qu'elle ne peut guère se reposer. Son corps est parsemé de cicatrices toutes plus anciennes les unes que les autres, marques de mauvais traitements et de blessures mal soignées. La plus ancienne date de son premier entraînement... à l'âge de 49 ans.
Elle est vêtue de guenilles, reliquat d'un ancien paquetage militaire de son Maître qu'elle a usé jusqu'à l'os. A présent, il ne protège plus grand chose mais un Sombre ne va pas investir pour une esclave, aussi douée soit elle. Ses cheveux se sont ternis avec le temps et le manque de soleil. Autrefois d'une couleur dorée, ils semblent ne plus contenir aucune lumière. De la même manière, ses yeux se sont assombris, le vert feuille qui le composait s'étant nuancé de gris.
Enfin, pour passer un peu plus "inaperçue" au milieu des elfes de la nuit, son Maître lui impose de s'enduire les mains et le visage de suie. Cela accentue son apparence négligée et mal entretenue pourtant déjà plus que visible avec ses cheveux sales et mal coupés, ses ongles noirs et non entretenus, ses vêtements abîmés et rapiécés.
Description psychologique :
Elvëa a été détruite... Son reste d'éducation et ses souvenirs faisaient d'elle une esclave difficile à dompter contre qui son Maître aurait passé son temps à lutter. Alors il a fait preuve de toute la cruauté possible pour l'ébranler. Il a si bien réussi que la pauvre enfant ne s'est plus souvenu de rien de sa vie passé et il a pu la façonner comme il l'entendait.
Aujourd'hui, Macabre entretient une relation étrange avec son Maître. Elle ne lui voue aucun "culte" mais jamais elle n'attenterait à sa vie. Il la tient en respect et a écraser chez elle toute forme de rébellion si bien qu'elle est prête à subir toutes les corrections et sévices qu'il souhaite lui faire endurer, jusqu'à la mort si l'envie lui prenait et jamais elle ne rétorquerait. Pour autant, Macabre hait son Maître mais dans son esprit il est impossible de l'atteindre. Elle remplit les missions qu'il lui donne sans broncher, elle apporte la souffrance et la mort sans rien ressentir. Elle obéit au moindre commandement de son Maître, bien que ce soit à contrecœur. Elle n’a développé aucun attachement pour lui mais elle ne connaît plus que cette vie. Sa longévité dépend de lui seul. Si parfois elle espère la mort, elle n’attentera jamais à ses jours car seul son Maître peut la libérer de ses tourments... Du moins est-ce ainsi qu'il a voulu qu'elle voit les choses afin de s'assurer de garder la maîtrise totale de son esclave.
Dans l'esprit de la jeune elfe, il n'y avait rien avant le choc émotionnel qui lui a fait perdre la mémoire. Sa vie a commencé il y a une vingtaine d'années. Elle ne se souvient de rien avant cela, rien avant la désolation, le désespoir et la mort. Selon les vœux de son Maître, Macabre ne lie plus aucun lien avec personne, pas même avec ses autres esclaves. Tel était le lot de sa fonction car, quant on donne la mort sans remord, il n’est plus possible de créer quoi que ce soit avec ce que l’on peut être amené à détruire un jour. La solitude est aujourd’hui son lot.
On lit sur le visage de Macabre qu’elle n’a pas sourit depuis bien longtemps. Tel un masque de marbre, il semble figé et seule la douleur peut le faire se tordre.
Histoire:
La naissance d’une nouvelle étoile :Macabre ne s’est pas toujours appelée ainsi et n’a pas toujours mené cette vie.
Autrefois, on la connaissait sous le nom d’Elvëa, la dernière héritière de la prestigieuse lignée des Galadhon, une noble famille qui veillait sur Inihila depuis des générations. Le couple protecteur de la cité avait déjà été bénit par la naissance de leur fille, âgée de près de 150 ans, et de leurs deux fils de presque 100 et 75 ans. On ne s’attendait donc à ce que l’épouse Galadhon porte un quatrième enfant. L’annonce de sa venue provoqua une immense joie sur toutes leurs terres et sa naissance donna lieu à une grande fête où le patriarche tint ce discours :
« Comme les étoiles, elle sera rieuse et farceuse.
Comme les étoiles, elle sera triste et lumineuse.
Comme les étoiles, elle sera belle et changeante.
« Comme les étoiles » : tel sera son nom. Elvëa. »
Un grand destin à l’ombre de la forêt :La petite elfe grandit dans un environnement des plus paisibles et enchanteurs. Ses parents, ses deux frères, sa sœur, ses oncles et tantes, les serviteurs, jusqu’à l’elfe de la plus basse extraction qui vivait sur les terres d’Inihila, tous l’aimait et la protégeait car elle était à la hauteur de son prénom : pleine de vie, joueuse, douce et belle. Elle avait une affection particulière pour les arts et notamment pour la musique. Elle était en effet capable de créer une mélodie à partir de rien et avec n’importe quel instrument. On aimait à lui demander de jouer un petit quelque chose en toute occasion.
Ses dons complétaient parfaitement ceux de ses frères et sœurs qui étaient davantage destinés à mener le monde par la politique ou les armes. Aussi fit-on le pari de l’orienter vers la magie dont elle pourrait faire une nouvelle forme d’art. On demanda à un Mage de venir lui enseigner quelques tours un peu avant ses 40 ans afin de vérifier cette hypothèse. Elvëa apprit ce que son précepteur lui demandait sans trop d’efforts. Il semblait bien que sa voie se soit dessinée.
Mais ce n’était pas le seul chemin que l’on traça pour elle. Quelques propositions d’alliances furent faites à la famille Galadhon après l’arrivée miraculeuse de leur dernier enfant. Déjà très prisée, cette lignée affichait à présent la fertilité de son sang, bénédiction de Lyrr. L’une des alliances fut scellée par une promesse de mariage entre Elvëa et le dernier né d’une autre famille noble importante, sous condition bien sûr qu’ils développent un minimum d’affection l’un pour l’autre. Lorsque la dernière héritière des Galadhon fut en âge de lier des liens avec un quelqu’un de plus âgé qu’elle, on fit venir le garçon et les deux promis s’entendirent à merveille. Lui était fasciné par la personnalité de la petite fille qui, à ses yeux, était douce et adorable. Elle, bien plus innocente que lui qui était son aîné, aimait jouer et parler avec lui. Il était « gentil » selon ses dires. Décision fut alors prise de leur faire régulièrement passer du temps ensemble afin que leur affection se développe pour, finalement, donner lieu à leur union éternelle.
La déchirure d’un peuple :Mais tout ne se déroula pas comme on l’avait voulu…
Un jour d’Aman, on se prit d’envie pour un moment familial au sein de la forêt. Une journée en plein air, loin de toutes les responsabilités. Elvëa était de loin la plus jeune de la fratrie, tous ses frères et sœur étant adultes. Mais ils continuaient de jouer avec leur nica nésa (= petite sœur) qu’ils chérissaient tant. Elle demanda à faire une partie de cache-cache, invitant ses parents à être de la partie. Tout le monde joua le jeu pour lui plaire. Sa sœur se colla à un arbre et se mit à compter. Afin d’être sûre que personne ne la trouverait, Elvëa se hasarda un peu plus loin que les autres pour se trouver une cachette, s’approchant, sans le savoir, de la bordure de la forêt. C’est là qu’elle fit une rencontre qui bouleversa sa vie pour les décennies futures car là se trouvaient deux humains, des contrebandiers à la recherche de marchandises à revendre. Sur le moment, Elvëa resta prostrée, le regard inexpressif. Les deux hommes et elle s’observèrent quelques instants avant qu’un sourire mauvais ne se dessine sur les lèvres des étrangers. L’elfonne partit alors en courant mais ses petites jambes ne parvinrent pas à semer ses poursuivants. Un cri déchira le silence de la forêt tandis que les humains la saisissaient fermement. A quelques lieues de là, les oreilles des Galadhon et de leurs gardes frémir et tous partirent à toute allure en direction du cri, la peur au ventre. Lorsqu’ils arrivèrent sur place, il était trop tard. On ne trouva que les traces indiscrètes laissées par les lourdes bottes des deux hommes et aucune trace de l’enfant chérie d’Inihila. Sous le commandement du patriarche et du frère aîné, les gardes suivirent la piste mais cela était vain. Les traces ne firent que les conduire à une route très fréquentée où elles se mêlèrent à d’autres plus anciennes et plus récentes… et on perdit leur piste. Ce fut une terrible déchirure pour toute la communauté elfe d’Inihila. Le frère aîné partit avec quelques hommes pour sonder les villes neutres voisines mais sans succès. Après des mois, la logique voulu que selon toutes probabilités on ne retrouverait plus l’enfant chérie des Galadhon. Le patriarche commanda alors à son fils de cesser les recherches. Ce dernier renvoya ses hommes mais ne rentra pas. Il n’était pas question pour lui d’abandonner sa sœur. Et plus jamais on n’eut de nouvelles de lui.
La douloureuse déchéance :Elvëa fut emmenée jusque dans une grande ville neutre où elle fut vendue à un esclavagiste. Celui-ci se rendit jusqu’en terre sombre. Un elfe de la nuit du nom de Do’ndar Hladdahel fit son acquisition, trouvant amusant l’idée d’avoir une haute-elfe pour esclave. Il la ramena alors chez lui où il l’enferma dans un cachot qui deviendrait sa nouvelle chambre. Elle fut tout d’abord mise au service et exécuta les plus basses besognes qui soient. Elle pleura souvent, elle qui avait jusque là vécu dans le luxe et la prospérité, destinée à suivre une vie de rêve. Un jour qu’elle en eut assez, elle se rebella et utilisa un des sorts qu’on lui avait appris et Do’ndar fut blessé au visage. Bien mal lui en avait pris car il ne manqua pas de la remettre à sa place.
Toutefois, cette expérience changea la vision du sombre sur son esclave. Derrière sa douceur apparente, elle avait la force morale nécessaire pour se battre. Mais son passé la rendait rebelle… Il fallait donc la mater. Il s’évertua alors à la ruiner, lui faisant subir les humiliations et les souffrances morales les plus violentes. Il y parvint tant et si bien que les chocs successifs lui firent perdre la mémoire. Elvëa oublia ses amis, son pays, sa famille, jusqu’à son propre nom… Le sombre fit d’elle une moins que rien, sans origine, quelqu’un qui n’avait plus rien à perdre et qu’il pouvait façonner à son bon vouloir. Il embaucha ensuite un Mage qui lui enseigna successivement plusieurs écoles de magie, de celles qui s’avéreraient utiles pour faire souffrir et donner la mort. Il l’appela Macabre car c’était le destin qu’il lui commanderait pour chacune de ses victimes. Il lui enseigna la crainte de son Maître, la battant dès qu’elle prononçait ne serait-ce qu’un mot de trop, lui infligeant une douleur dix fois pires que ce qu’elle avait pu lui faire endurer lors d’un entraînement mutuel. De cette manière, le sombre se rendit intouchable aux yeux de sa créature.
A l’aube de sa première mission en solitaire, il fit tatouer sur sa peau un cercle contenant un symbole. Pour qui savait l’interpréter, il pouvait comprendre que cette elfe était une esclave. Cela lui assurait de pouvoir circuler un minimum en Darshim et de ne pas être recapturée par un autre.
Voici comment une fillette en peine en âge d’être instruite devint une enfant assassin à la solde d’un elfe de la nuit, comment une noble héritière devint une esclave.
Prélude au rôle play :Un matin de plus qui se lève sur la sombre terre des elfes de la nuit. Les rayons d’un pâle soleil s’immiscent dans la cellule de l’infortunée Macabre, éclairant cette petite pièce qui empeste l’humidité, l’enfermement et le sang. Aucun son ne s’élève autre que celui d’une goutte d’eau tombe d’un recoin du plafond pour atterrir dans une ancienne gamelle de fer. Une oriflamme qui se trouve entre le soleil et la fenêtre du cachot projette une ombre dans la petite pièce. Depuis un moment, l’enfant-assassin joue avec elle, la déformant à sa guide.
Elle est rentrée de mission la veille au soir et attend qu’on l’appelle pour faire son rapport. Son Maître est sortit depuis le coucher du soleil et il faut croire qu’il a trouvé une (ou plusieurs) plaisante compagnie à sa soirée car il n’est pas rentré de la nuit. Elle attend donc son retour, non sans appréhension. Elle a tué celui qu’on lui avait demandé et elle a ramené ce qu’il portait mais l’apprenti qui l’accompagnait est mort. Ce n’est pas le premier que son Maître tente de former et qu’elle perd. Elle connaît donc le sort qui lui est réservé. Elle ne cherchera même pas à s’expliquer, pas plus qu’à se défendre contre Do’ndar. Il a réussi depuis longtemps à l’asservir jusqu’à se laisser tuer si telle est sa décision.
Soudain, un appel lointain retentit dans les glacials couloirs des geôles. Macabre reconnaît la voix de son Maître et l’ombre de l’oriflamme reprend aussitôt sa forme initiale. La tête légèrement tournée vers la porte dans son dos, elle prend une seconde avant de se lever. Elle se dirige vers le pan de bois qu’elle n’a qu’à pousser pour sortir car on ne prend même plus la peine de l’enfermer depuis longtemps. Elle avance ensuite vers les escaliers qu’elle monte sans entrain, vers la raclée qu’elle va devoir endurer. Si seulement il pouvait la tuer, que l’on en parle plus…
Pourtant, sa famille est toujours là, quelque part. Elle s’est reconstruite après le malheur de sa perte mais certains ne cessent d’espérer qu’un jour ils la retrouveront. Ils gardent en mémoire le sourire de cette joyeuse enfant aimante et belle… Quel choc ce serait pour eux s’ils devaient la voir ainsi changée.
Hors-Jeu
Comment trouvez-vous le forum ? Euh... En construction ? x) Difficile à dire alors que ce n'est pas encore terminé.
Comment trouvez-vous le design ? Les images ne sont pas de mon goût mais c’est joliment fait.
Comment avez-vous connu le forum ? Y'a un ptit truc avec des oreilles pointues qui s'est pointé devant moi et qui m'a dit : Tu veux pas venir sur le forum qu'on est en train de créer ?!! Il m'a fait les yeux de chat poté et tout... Il a bien fallu que je cède au bout d'un moment !
Crédit de l'avatar et de la signature ? Aucune idée... J'ai trouvé l'image en faisant une recherche sur google. J'ai refais la recherche pour voir si je pouvais retrouver le nom de l'auteur comme ça mais ça n'a rien donné. Je l'ai récupéré sur un blog, je doute que je puisse retrouver l'info. :/