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 Moeurs et Psychologie

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Esprit Errant

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MessageSujet: Moeurs et Psychologie   Moeurs et Psychologie I_icon_minitimeLun 8 Juin 2015 - 11:50


2|Mœurs et Psychologie

Les plus naïfs vous décriront les Hauts-Elfes comme généreux, bienveillants et parfaits. Les mauvaises langues les qualifieront d’hypocrites, de pédants et d’arrogants. Et bien que cela soit triste à dire, ce sont plutôt ces derniers qui se rapprochent le plus de la réalité. Les Hauts-Elfes sont un peuple très fier, ils sont conscients de leurs acquis et de leur ascendant sur les autres races. La bienveillance et la générosité qu’on leur prête est parfois fondée mais pour l’Elfe, il s’agit généralement de porter un secours salvateur à un être inférieur.

La culture entière de l’Elfe s’articule autour de cette vénération de la perfection, ce qui explique notamment ce côté prétentieux ou pédant qu’ils peuvent afficher. Si cela parait un peu déroutant de prime abord, il faut bien comprendre que les Elfes cherchent à honorer Lyrr. N’étant pas vraiment matérialistes, bien qu’appréciant beaucoup l’art et la beauté, ils ne s’adonnent pas aux offrandes que l’on peut observer dans d’autres peuples. En fait, leur offrande est leur propre personne, puisqu’ils sont les enfants et les créations de la Déesse-Mère, le plus beau cadeau qu’ils puissent lui faire est de briller et d’atteindre la perfection en hommage à Lyrr.

Une telle croyance s’accompagne bien entendu d’un certain nombre de conséquences sur le mode de vie des Elfes. Premièrement, il y a la honte qui accompagne la fierté. Les maladies et les blessures sont les premières causes de celle-ci. L’Elfe malade et ses proches mettent tout en œuvre pour éviter que l’affliction ne se voie. Il s'agit surtout de la cacher aux autres races, mais par extension, on observe parfois des familles où l'on tente de le masquer au plus grand nombre d'êtres, Elfes compris. Les centres de soin sont d'ailleurs généralement excentrés par rapport aux agglomérations et toujours à l'abri des regards. Les infirmes et les malades sont généralement démis de leur fonction si cela s'apprend ou se voit.

La vieillesse est également un tabou chez la plupart des Elfes parce que le signe de l’âge rappelle que le temps est compté et invite à regarder derrière soi pour voir ce qui a été fait. Les Elfes qui s’affichent encore une fois leur jeunesse éternelle flétrie sont généralement ceux qui ont soit accompli d’assez grandes œuvres pour mériter ce privilège (conservant de ce fait tous leurs avoirs), soit qui sont trop suffisants et estiment avoir accompli assez durant leur existence (ce genre d'Elfes atteint rarement une position assez élevée pour que ça porte à conséquence et est généralement très mal vu). Mais le cas le plus probable reste le suicide pour expier le crime de ne pas avoir atteint un degré de grandeur suffisant pour honorer leur Mère.

La seconde conséquence est naturellement l’honneur pointilleux des Elfes. Une des causes assez fréquentes de leur décès prématuré reste en effet le duel. Parce qu’un Elfe qui se sent bafoué cherchera avant tout à laver son honneur dans le sang. Il est donc nécessaire de préciser que la société elfe qui semble au premier abord simple et conviviale est en réalité régie par une quantité de règles subtiles, de codes et de non-dits qui font que parfois la situation dégénère soudainement et sans raisons aux yeux d’un non-initié, alors qu’un Elfe pourra vous dire que tel signe associé à tel mot et à telle expression était une insulte à l’honneur d’un des deux belligérants. Il est à noter que le fait que les Elfes considèrent les autres races comme inférieures épargne souvent à celles-ci des pertes rapides et aux causes nébuleuses. L’Elfe est plus coulant envers les êtres moins évolués.

La troisième conséquence est plus ténue et se marque dans l’ordre de priorité de l’Elfe lambda. Bien que cela puisse varier d’un individu à l’autre, on observe généralement une allégeance graduelle et un ordre d’importance. Avant tout vient naturellement la Déesse Lyrr et son culte, puis vient ensuite le roi et la patrie. Le niveau suivant est occupé par le prince et sa région puis par la famille ainsi que son hameau, village ou cité, et finalement l’individu lui-même. Un paradoxe intéressant entre un perfectionnisme individuel fortement marqué et une loyauté envers la collectivité très répandue. Cet ascendant du collectif sur l’individuel est sans doute la plus grande distinction qui existe entre un Haut-Elfe et un Elfe de la Nuit.

BG rédigé par : Astran et Fineldor
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