Nûmendor
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 Ptit bg indé NAON LEU FOREUM N'EST PAS MOREUH !

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choucroutegarniedu42

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MessageSujet: Ptit bg indé NAON LEU FOREUM N'EST PAS MOREUH !   Ptit bg indé NAON LEU FOREUM N'EST PAS MOREUH ! I_icon_minitimeMar 31 Oct 2017 - 12:37

Kay si jamais jfinis jamais cette bricole, au moins ça existera autre part quand dans mon bloc note. Avis aux cinq lecteurs du prochain millénaire : qu'est-ce vous foutez là bande de cons ? Allez sortez dehors et arrêtez de rater vos vies, devenez président, chais pas mais faites kéchoz.
xoxo
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Merodoc. Nichée au pied des contreforts éolans, insignifiante petite bourgade qui se vit lentement devenir l'épicentre des bouleversements secouant la région troublée tout au long des siècles. Rien ne résumerait mieux les chroniques tumultueuses d'une terre par cent fois brûlée, d'une cité par cent fois rasée. Forgée dans les flammes des révoltes et des conquêtes, Merodoc jouit aujourd'hui d'une histoire aussi chaotique que complexe, aussi riche que tragique et dont bien peu aura pu nous parvenir.
D'antiques traces écrites rassemblées depuis les quatre coins de Nûmendor par quelque érudit en mal de vieilleries poussiéreuses, copies de copies de copies de manuscrits vaguement historiques, mêlant les légendes aux faits comme il était alors de coutume, relataient déjà les débuts difficiles de la proto-cité et sa courageuse population -avec une marge d'erreur d'une douzaine de lieues à peine, prouesse de précision pour les cartographes de l'époque s'il en était. Le tas de bicoques à moitié vermoulues qui deviendrait un jour la rayonnante Merodoc semblait en cet âge porter l'attrayant toponyme de A' Marbhfraoch, qu'il fallait a priori comprendre comme "La Mortelande". Sans date précise, il reste certain que ces documents précédent la fondation de l'Empire du Médian (ou que leur rédacteur habitait une région à peu près aussi reculée que son sujet d'étude, aucune mention n'étant faite d'un quelconque Leoden ou équivalent). Selon toute vraisemblance, l'appellation trouvait son origine dans une n-ième bataille sans nom entre deux chefaillons autochtones. Appellation dont l'ironie apparut probablement aux habitants durant la récolte abondante qui suivit dans la plaine récemment fertilisée (les quelques milliers de troupiers éviscérés sur place, s'ils n'avaient trouvé sens à leur vie, en auraient au moins eu un dans la mort). Quelques informations sporadiques filtrent encore de cette époque reculée sans qu'il soit possible d'y fixer définitivement de date, ni même d'en déterminer clairement la période. On y fait état de maints conflits, lointains ou non, ébranlant les fondations déjà bien fragiles d'un monde incertain. Jusqu'à ce qu'enfin un amalgame de textes disparate semble dissiper la nébuleuse historique entourant Merodoc.
Difficilement traduisibles, ces documents sans lien apparent de prime abord décrivent avec une certaine cohérence un mouvement de migration général et l'arrivée de plusieurs groupes ethniques aux mœurs aussi déconcertantes que leur verbiage était coloré. Aux yeux des locaux du moins, il faut croire que le bain mensuel n'était pas encore à la mode. Quoique rien ne permette de l'affirmer avec certitude, tous les grands penseurs s'accordent aujourd'hui à dire que ces déplacements de grande envergure avaient pour seule et unique cause la naissance de l'Empire de Méridian. Les vagues de conquêtes auraient ainsi fait refluer les populations inquiètes et les innombrables victimes des maraudages de l'ost impérial jusqu'en ces contrées plus sûres. Sous l'influence de ces migrations l'A' Marbhfraoch d'alors s'est vue rebaptisée au fil des siècles en Morodocos (semble-t-il en référence à son lien étroit quoique distant avec le du Golf du Médian), Môrodawc/Môrodawg, parfois Mairodoc par une ethnie venue plus tard du sud, puis Môrodoc/Môrodog (Muirodoc par les habitants originels toujours farouchement attachés à leur ancienne langue) pour finalement devenir - oubliant le vieux-méridien Maredacus de moins en moins usité suite au départ des impériaux - la Merodoc que nous connaissons aujourd'hui. Peu désireux de se voir spoliés de leurs terres par tous ces drôles (l'appât du gain et des cibles sans défense faisant le reste), les plébéiens autochtones de tous bords se lancèrent de leur propre chef dans une campagne aux allures quasi-militaire. On s'en alla piller les greniers à blé, rapiner les nobliaux expatriés, raser les villages, arser les fermettes et trousser la gueuse, sans toujours s'occuper de savoir si l'on s'en prenait à ses compatriotes ou aux nouveau venus (la notion devenant vite floue dans l'euphorie de l'instant). Dépassés par l'engouement de leurs serfs, les seigneurs locaux se décidèrent bien vite à leur prêter main forte, détachant le peu d'hommes d'armes assez disciplinés pour avoir attendu tel ordre qu'il leur restait. Truandaille, soldatesque et populace s'en donnèrent donc à cœur joie durant ces quelques décennies (d'une vingtaine d'années au demi-siècle selon les sources) de chasse libre. Toutefois la balance s'inversait progressivement. Les apatrides toujours plus nombreux et aguerris à force de raids commençaient à donner du fil à retordre aux roitelets des environs. Les colonnes de charrettes pleines à craquer de voyageurs miséreux avaient fait place aux cités fortifiées à la va-vite, les bougres craintifs s'étaient mués en miliciens farouches et déterminés. On avait troqué la vouge, la fourche et la houe pour l'écu, l'épée et la cotte de mailles. Aucune guerre n'avait été déclarée, pourtant déjà l'on entendait l'acier chanter dans les forges, les tambours de guerre emplir les rues de leurs échos et les cris des hommes ébranler les casernes.
Le coup de grâce fut prompt à venir. Fort de ses victoires, le nouvel empire put étendre sa domination jusqu'aux abords même de la future Merodoc, écrasant chaque ost - déjà fatigué par tant de luttes intestines - dressé sur son chemin, engloutissant les forts et les bourgs, assimilant les us et coutumes, les mœurs et cultures, les croyances et les savoirs, devenant plus fort chaque jours passant, exploitant ses victoires comme il apprenait de ses échecs. Une bête insatiable que la guerre affamait plus qu'elle ne repaissait. Bien vite il subjugua les parodies de ligues indépendantes qui osaient encore défier son indiscutable suprématie, et l'antique A' Marbhfraoch n'eut plus qu'à contempler sa chute.
Point d'orgue des chroniques martiales d'un général impérial oublié de longue date, le siège d'A' Marbhfraoch - ou comme il le nomma dans un soudain élan lyrique "Quand l'Empire s'en vient dompter les Éolannes" - marqua pour lui un tournant historique et entamera sa métamorphose à long terme en l'un des plus grands centres politiques, économiques et culturels des Terres Neutres.

Citation :
Ce pays empeste le chien mouillé et le rat mort. Les nuits sont glaciales et humides, les jours mornes et blafards. Et la populace est à l'image de sa terre: rude, austère et insoumise. J'ai peine à sentir la chaleur de l'âtre à travers la pièce, et la lueur même de ma chandelle semble engloutie dans cet air impénétrable. Mes doigts sont gourds et bleuis par le froid, je tiens mon calame comme un nourrisson tiendrait une cuiller. Et ces barbares appellent cela la douce saison! Même les pierres de cette chambrée semblent vouloir nous faire la guerre, noires et gelées, je les sens suinter toute la malice de cette région maudite, par Torrim. Nous avons par trop foulé leurs sols consacrés, leurs bois et tous ces autels invisibles à nos yeux. Leurs dieux sont en colère et je crains pour notre salut ici, si loin des Trois.
Commentariī de Bellō Terrīs Neutrārum, Liber I, XXII p.

Citation :
Mes hommes approchent de leur point de rupture. Cette agglomérat de clans, cités, tribus nomades et autres bandes armées ne reconnaît nulle autorité centrale, nul siège de pouvoir. On y mêle les langues, les ethnies, les frontières, les mœurs dans un maelström proprement terrifiant. Que mes interprètes apprennent le parler d'un village, et tandis que nos pieds auront parcouru tout juste cinq lieues de distance nos oreilles en croiront avoir dépassé le millier! Que je soumette une ville, et la suivante me résistera comme si mes troupes étaient encore vierges de leur première victoire! Je n'ai nul royaume à soumettre, nul roi à faire tomber, il me faut éradiquer la vermine dans son ensemble, user mes légions sur chaque fortin, chaque bourg, chaque petit hameau de plus de dix têtes!
Rien ne semble mieux les convaincre qu'une lance passée en travers de leur propre gorge. L'intimidation n'y fait rien, vingt mille de mes hommes n'en feraient pas trembler cent des leurs. Mettre une cité à sac, la purger de toute vie, raser ses murs et la voir se consumer jusqu'en ses fondations n'inspire ni crainte ni stupeur. Tout au plus ses voisins nous semblent-ils reconnaissants d'avoir ainsi mis à bas un de leurs rivaux. La III Malia Nordica, la VIII Noldua, la XII Geldorinum Triumphalis et la XIV Eldorinum sont dispersées à travers les Terrae Neutrārum sur cinq cents lieues d'est en ouest et bientôt sept cents lieues du nord au sud. Les Corpora Expedītiōnēs sont tant occupées à mater les révoltes incessantes qu'à assurer la garnison des zones conquises. Entre ces effectifs déjà immobilisés et les pertes accablantes que nous infligent les tactiques d'attrition d'une couardise sans nom des locaux je réunis encore péniblement six milliers d'hommes en marche. Nous avons beau n'essuyer qu'une défaite pour chaque vingt victoires, je sens leur moral vacillant. Après douze années de lentes avancées et de batailles éreintantes qui leur en voudrait. Un pays de monts imprenables, de bourbiers infects et de forêts traîtresses, loin de nos femmes et de nos fils et filles. De quels abjects méfaits les Trois tiennent-ils tant à nous punir?
Commentariī de Bellō Terrīs Neutrārum, Liber IV, CLIV p.

Citation :
L'hydre est à l'agonie. Pour chaque tête coupée deux en repoussaient peut-être, mais la bête s'est fatiguée plus vite que le bras de l'Imperium Leōdānum. Aujourd'hui la si bien nommée a' Co-bhann Beanntana Ceòtha - la Ligue des Monts de Brume, d'où elle naquit et où elle retournera bientôt - sombre dans la ruine. Seule Maredacus hisse encore ses bannières rongées aux mites. Leurs aumailles chétives, leurs aïeux mourants et leurs fils maladifs, une ville à l'agonie qui nous suppliera bientôt de lui faire grâce en l'abattant comme on abat une bête souffrante. Les routes sont coupées, les fossés creusées, les pieux plantés, les palissades érigées, les fortins bâtis et les balistes installées.
Commentariī de Bellō Terrīs Neutrārum, Liber VII, LXXIX p.

emmerdés avant 600 av JC (jean claude) et schisme > colonialisme impérial

bla bla test peau de zob

Ptit bg indé NAON LEU FOREUM N'EST PAS MOREUH ! Fief_m10

pouet pouet camion

http://en.wikipedia.org/wiki/Mining_in_Roman_Britain
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