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 Les Lutins. [Bois et Forêts]

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Esprit Errant

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MessageSujet: Les Lutins. [Bois et Forêts]   Les Lutins. [Bois et Forêts] I_icon_minitimeLun 8 Juin 2015 - 11:52

Les Lutins. [Bois et Forêts] 5084962314
Les Lutins



Description de la race :
Les lutins sont de petits êtres extrêmement facétieux. En effet, ils n’hésitent pas, dès qu’une opportunité se présente, à piéger les inconnus et les voyageurs qui viendraient à s’aventurer dans leurs sylves et à les dépouiller de leurs pièces d’or encombrantes. Car oui, vous les trouverez souvent dans les régions boisées de Nûmendor, bien à l’abri sous les tapis de mousse ou dans leurs minuscules maisonnées de feuillage à peines visibles entre les imposantes racines des chênes centenaires.

Leur peau prend aisément des couleurs allant du cuivré au miel, en passant par la palette des bruns et des rosés. La plupart des individus mâles portent la barbe qu’ils tressent ou taillent en pointes, aussi pointues que le sont leurs fines oreilles. Leurs petits bouts de femme, quant à elles, arborent généralement des teintes plus claires tant au niveau de leur carnation que de leurs prunelles bleutées ou vertes. Leurs cheveux évoquent parfois des emmêlements de fils ou de plantes, donc les couleurs sont très variantes, du blanc au noir, passant par le vert, le brun ou le gris. La taille d’un lutin varie généralement entre trente et cinquante centimètres, ce qui les rend très difficile à repérer parmi les broussailles et les autres végétaux de leur environnement. C’est d’ailleurs là leur principale particularité : quand ils le veulent, ils deviennent quasiment invisibles, se fondant dans le décor. Leurs rires cristallins ne deviennent alors plus que chuchotements et leurs bruits de pas, crissements de feuilles. Ils vivent généralement plus vieux que les humains, atteignant les deux cent ans, les plus âgés ne dépassant jamais trois cents ans.

Leur aptitude à disparaître leur a été bien utile voilà trois siècles de cela, lors de la Grande Chasse des lutins, orchestrée par l’empereur de Méridian afin de récupérer les inestimables rubis de sa couronne dérobés par les êtres des sylves. Mais cette campagne fut vaine et les Hauts-Elfes empêchèrent les gardes impériaux furieux de poursuivre les voleurs jusque sous les frondaisons de leurs forêts. De ce fait, le petit peuple détient toujours les fabuleuses pierres à l’heure actuelle, s’attirant le courroux de la haute noblesse humaine. La légende raconte d’ailleurs que les rares lutins ayant accès à la cachette du trésor volé à l’empereur contribuent à garder le secret de son emplacement, celui-ci étant transmis de génération en génération lors d’un rituel bien précis. Si les lutins cachent le trésor des hommes avec acharnement, il en va de même pour ceux de leur espèce : les chaudrons familiaux, remplis de pièces. Les récipients ne sont visibles que si leurs propriétaires partagent le secret de leur emplacement ou décident d’en céder le contenu.

A l’inverse, il arrive que ces petits farceurs prennent quelques centimètres supplémentaires lorsqu’ils se sentent en sécurité. Il n’est pas rare alors que, de loin, on les confonde avec des nains. De nature fainéante, ils utilisent principalement ce don lorsqu’ils doivent effectuer de longs voyages ou porter des charges plus lourdes. Sous cette forme, ils sont aussi plus vulnérables et perdent de leurs couleurs aux reflets cuivrés. Leurs sens sont moins affûtés, mais jamais ils ne se privent d’une occasion de rire et s’amuser.

Vie quotidienne :
Les lutins vivent au cœur même de la nature. Ils sont regroupés en petits villages allant d’une dizaine à plus d’une centaine d’individus. Ces villages sont si bien cachés que nul, hormis les lutins eux-mêmes et ceux qu’ils invitent dans leurs villages, ne les a jamais trouvés. On dit qu’ils sont faits de ce que la nature leur procure et certains prétendent même que c’est la nature alliée à la magie qui les as créés. Vraies ou fausses, ces affirmations sont invérifiables.
Les lutins ont des occupations très simples la plupart du temps. Les intrigues et la politique ne sont certes pas leur domaine. Les villages n’ont pas de « chef » à proprement parlé, ils se gèrent d’eux-même. Et si les clans ont bien des sages et des meneurs, c’est plus par soucis de cohésion que de véritable politique. L’argent ne les intéresse pas non plus, enfin pas comme les autres races. Ce n’est pas la valeur financière ; plus la curiosité et la beauté de l’or, de la pierre précieuse ou autre. Un peu comme les pies qui s’intéressent à tout ce qui brille. Leurs occupations quotidiennes ? Vivre, manger, boire, dormir, rire, voyager, et profiter de la vie. Le travail n’est réalisé que lorsqu’il est nécessaire : aller chercher de l’eau ou des fruits, fabriquer des vêtements ou les laver… Ainsi, les organisations des royaumes comme ceux des humains ou des hauts-elfes leurs sont totalement étrangers.

Organisation :
La population de ces petits êtres est assez constante, les familles lutines n’ont en effet que peu d’enfants par foyer. S’ils vivent éparpillés dans l’ouest de Nûmendor, il arrive, lors de cérémonies importantes, de rituels ou de longues soirées festives, qu’ils se rassemblent autour de leurs chefs de clans respectifs en des lieux empreints d’une certaine magie druidique, comme les dolmens ou les clairières sacrées. Mais de tels événements restent rares, la population lutine étant d’ordinaire divisée en cinq clans bien distincts. Les clans Marvain, Bercimart, Heriloïn, Dinaflet et Ebur, du nom de leurs doyens originels.

C’est plus leur sentiment d’appartenance et leur loyauté qui poussent les lutins à conserver cette répartition car au fond, tous sont plus ou moins similaires. Seul leur environnement affecte légèrement leurs aptitudes : le peuple Marvainien, qui vit près de l’eau, nage par conséquent beaucoup mieux que celui de d’Erbur qui lui, se trouve près des hauteurs. Les Erburiens sont de ce fait, d’excellents grimpeurs. Les plaines d’Amarand abritent, quant à elles les lutins de Bercimart, reconnus pour la rapidité de leurs foulées. Du reste, les Dinafletois continuent de se démarquer de par leur savoir-faire, ils sont très manuels. La qualité et l’ingéniosité de leurs logis en témoigne ! La dernière communauté, celle d’Heriloïn, préfère manier l’art de la parole, sa population étant la plus éclairée et assurément la plus réfléchie. Sans doute à cause de la frontière que ces lutins partagent avec les races des hommes et des hauts-elfes, il leur arrive d’entendre toute sorte de choses lorsque ceux-ci s’aventurent à l’ombre des feuillages : chant, poésie, philosophie…toute forme de savoir leur est acquise, dans une moindre mesure. Toutefois, il faut noter qu’à part de très rares cas de lutins solitaires, tous appartiennent à ces cinq clans.

Mais les lutins restent avant tout un des nombreux peuples de la Forêt et rien ne leur est plus familier que le langage des arbres, la mélodie des rivières et le murmure du vent.

Culte et religion :
Difficile de parler de religion chez les lutins, du moins pas au sens où on l’entend. Les lutins vénèrent la nature en général. Ils reconnaissent certes l’existence de l’arbre de vie et même de Lyrr mais pour eux, la nature est en chacun, et chaque élément de la nature est important. Leur grande affinité avec les arbres, les fleurs, les pierres, et même les cours d’eau montre combien c’est important à leurs yeux. Ils ont d’ailleurs développé des pouvoirs qu’ils exercent au cours de grands rituels et qui leur permettent d’influencer cette nature. Pour un lutin, tout être ou objet naturel est vital, ce qui explique leur mépris pour bien des peuples de cette terre. Ils n’ont pas de hiérarchie religieuse, tous les lutins croient en ces préceptes. Toutefois, certains parmi les plus âgés reçoivent le titre de « sage » (ou « Gildigrion » en langage lutin) et sont chargés de transmettre ces notions aux plus jeunes, d’apporter sagesse et conseils aux autres. Les sages sont les porteurs de la parole de la nature pour les lutins et sont très respectés. On prétend volontiers que leurs pouvoirs sont au-delà de la très grande majorité des lutins, mais cela n’a jamais été vérifié puisqu’ils n’en usent presque pas. Quoi qu’il en soit, cette croyance dans toute chose qui pousse et qui grandit rend les lutins d’autant plus proches de la plupart des peuples des forêts.



bg rédigé par : Tintallë & Fineldor




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