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 Harméant Dèndahl (Maé) - Validé

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Harméant Dèndahl

Harméant Dèndahl


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Âge: 34 ans
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MessageSujet: Harméant Dèndahl (Maé) - Validé   Harméant Dèndahl (Maé) - Validé I_icon_minitimeVen 7 Fév 2014 - 19:48


Fiche d'Harméant Dèndahl


Nom/Prénom: Harméant Dèndahl,
Âge: 34 ans
Sexe: Mâle
Race: Humain

Métier: Fringant brigand et turpide mercenaire.

Possessions:
Les fonds du margoulin dépendent de vos ambitions. Sans toit ni drap, il occupe les lits de quelques tavernes malfamées ou les couches des ingénues argentées. Faute de combines, restent les paillasses malodorantes des bergeries.
Une existence galvaudée rattache un homme à bien peu de choses, un baluchon de défroques, en somme et une petite quincaillerie. Le paillard porte un sabre plus paré et ouvragé que les toilettes des grandes dames, une arme qu'on devine payée au prix du sang, ainsi qu'une dague à rouelles qu'il glisse en botte. Le fripon charrie aussi une arbalète légère de très bonne facture, tirée aux dés à un griveton impérial. Le carquois souple qu'il porte au flanc comporte une vingtaine de carreaux.

Description physique:
On se souvient de l'importun pour le pire, le plus souvent. Comme une piquette foulée au pieds crottés, il attaque aigrement le palais et laisse une amertume tenace. Le court freluquet, fait s'incliner les hauts et si il aime à croire qu'il impose le respect, il doit en vérité ces révérences à son humble stature. Ne vous y trompez pas, cette charpente de petite cognée, dissimule quelques poutres plus arrogantes. Pour sûr le drille est fin, mais à l'image de la rapière, il est affûté ; il n'est pas décharné, plutôt écrémé et confondre ces attributs pourrait vous en coûter. Aucun excès n'a encore fourré ce friand de lard, sa viande est sèche et bien équarrie. Il aurait pu arborer la livrée complète du défroqué, mais la fortune l'a tout de même gratifié d'une bonne mine, une charmante frimousse que la gent de la crevasse semble apprécier. Sur son visage carré, aux pommettes ciselées, se croque une composition assez harmonieuse. Voyez donc le museau de cette fouine, ces lèvres ténues qu'il se plait à bander matoisement, son menton volontaire tapissé d'une barbiche à peine entretenue. Saillant, son nez pointu, à l'arête effilée et droite, semble avoir été taillé pour se fourrer dans les plus obscurs cornets. Si les rosières se pâment, c'est avant tout parce qu'elles baignent dans ses mires d'un vert de gris, aubaine pour les doigts du galant, qui les déculotte sous tous les abords possibles. La balafre barrant son oeil gauche du front à la poche, alimente fables et fanfaronnades, quand elle est, en vérité, le stigmate d'une vieille humiliation. Le bon prince du caniveau est coiffé d'une couronne d'airain, cette tignasse de dépeigné en friche, se hérisse en épis noueux sur son crâne et coule en queues de rats, tressées ça et là .
Si il aime faire des éclats et briller par ses escobarderies, le rustre ne rayonne guère de par ses parures. Il porte en effet des fripes qui ont fait leur temps, des chemises de lin rapiécées et braies bouffantes qu'il engonce dans de hautes bottes souples. Il agrémente ses nippes d'un gilet de broigne et de gants de peau à crispins de cuir brodés. Quelques lanières cinglent ses atours et écharpent son torse en bandoulière : Deux baudriers ainsi qu'un épais ceinturon à poches.

Description psychologique :
Pour un baroudeur, le fléau sait s'installer ... Il demeure dans son sillage, comme un parfum fauve et aigre, un mélange de dégrisement et de rancœurs. On tarit très vite d'éloges à son égard quand les puits de fiel sont inépuisables. Fort heureusement, le spiritueux sait effacer bien des forfaits, si ce n'est les ardoises du combinard à la seule solde de ses commanditaires douteux. Sangsue rouée et trouble-fête adroit, il fait germer les outrages comme la mauvaise herbe, mais s'en décharge une fois encore, au renfort de ses "mécènes". L'associé des nobliaux et riches mercantis, sait montrer patte blanche, et par dessus tout celer, cultiver et exploiter les secrets. De ceux qui feraient bien ne jamais s'ébruiter.
Protecteur des tristes sires ? Seulement quand se présentent les opportunités, les passionnés eux n'ont pas le droit à de tels égards, ceux-là s'effeuillent sur les routes.
Possédant un don certain pour les choses de la maraude, ce fils de vacheron confronté à un choix cornélien préféra la troisième option aux deux soumises. Allait-il se faire tailler la viande en tant que troupier pour une solde de misère ? Où bien se louer à quelques artisans pour des rétributions plus misérables encore ? Dans une autre vie. Pour ce qu'il révèle en essence, il n'est qu'un fanfaron aux doigts enflammés par l'or, un mutin courageux mais pas téméraire dont les principales poursuites sont celles de la vérole et de l'ivresse. En substance, le personnage est plus complexe qu'il n'y parait et pas moins fangeux.
Aussi vicieux qu'un de ces hobereaux voraces et arrivistes, ce rostre a le cabochon taillé pour entrer en lice mais le coeur à rester en tribune. Certains préfèrent agiter les foules car les grandes aspirations mènent bien souvent aux hautes piques. En chaque homme, il semble avoir vu le pire et plutôt que redouter cette obscurité, il en a fait son fond de commerce.
La cupidité, le manquement à l'honneur et la perversion ne sont pas les pires des maux et si ce briscard aime les raccourcis, il tâche de ne pas se perdre vers de plus obscures sentes. Bien sûr, il a les mains sales et pleines, mais il préfère l'enduit de l'or, du picrate et des eaux de calices aux vernis du sang. Plus trouble-fête que tourmenteur, plus chien fou que dogue et plus bagarreur que guerrier, il sait finasser pour se dérober au combat. Vous auriez cependant bien tort de prendre ces échappées pour faiblesse, le bretteur ne porte pas l'épée pour l'apparat, il sait utiliser son arbalète et ne recule devant aucune vilénie.


Histoire:
Natif des terres neutres, nouvelle âme du domaine de Fombrail, le premier né du bouvier ne déroba pas de terre, il fut mis à bas par la bonne Orsiline, dans la fange, comme un veau. Et cela tomba fort bien, Mestan le Vacherin s'y connaissait en matière de broutards.
Un peu moins en affaire de moutards.
La belle rouquine qui venait de lâcher l'avorton était une de ces muses de bordel qui tentait encore de broder la bure à partir de guenilles, affirmant qu'elle n'y servait que le moût. La preuve de ses forfaits se tortillait pourtant dans les grosses mains de Mestan qui n'avait pas consommé son union avec la donzelle. L'exploitant n'était pas très hardi et plutôt vilain, alors il fit abstraction de cette ombre sur l'accord qui l'unissait à cette coureuse et la prit pour épouse. Il lui fit d'ailleurs deux autres lardons, fort laids alors que grandissait l'ainé. Cette paire inégale, faisait jaser les bourbeux, fut-ce par jalousie ou malveillance. Personne ne sembla accepter la connivence établie entre ce nigaud à trogne de porcelet et l'éclatante pivoine.
Les racontars motivèrent le Vacheron et sa compagne à quitter les terres franches pour les champs rocailleux de l'Empire du Meridian. Sur les rives du Liniargen le paysan récupéra une nouvelle exploitation après avoir cédé la sienne à bon prix, puis le temps s'égrena, sans embûches … Ou presque.

I- Le Garnement à l'armement


Si les engendrés de Mestan se montraient dociles, assortis dans l'idiotie, le diablotin roux d'Orsiline fin de corps et d'esprit, semblait en quête de corrections. Le galopin trouvait le temps, entre les frottées administrées par son demi sang et les rossées du paterne, de fomenter de nouvelles fourberies ; Tout cela avec la bénédiction de sa génitrice, laquelle ne pouvait rien lui refuser. Des bottes fourrées au purin jusqu'à fendre la houle du vieux goret, il ne reculait devant rien, si ce n'était la menace de la trique. L'aversion entre le doyen et l'ainé avait au final toujours existé, au détriment d'une affection que la paire des trainards avait dérobé.
Ces turpitudes, amenèrent l'avorton à écumer les bas fonds de la Cité Impériale, là où ses excès pourraient être canalisés par le labeur. D'abord larbin du peaussier, il passa du travail du cuir à celui du fer, sous l'office d'un taillandier. Habile et doué pour cet art, il contenta Ansor, son maître d'oeuvre durant trois ans, avant que ses vieux démons ne le rattrapent. Ses efforts après tout étaient vains, car les gardons d'or passaient directement d'une main d'esclavagiste à une autre. Il se refusa à faire fondre, encore, sa propre couenne pour engraisser le porcor ... Il ne manqua pas de rapiner pour laver l'affront, commençant à exercer son art dans quelques caves de la cité. Mais son initiation à la maraude fut courte, les garnisons de l'Empire tombèrent sur le jovencelin, tout comme le marteau de la justice. Bienheureux fut-il que ce ne soit le couperet. Farouche et frétillant, il oscilla entre la paillasse de sa geôle et les corvées dégradantes pour les troupiers, c'est ainsi, sans doute, qu'il lui fut offert de choisir entre l'illusion de la liberté et une promesse d'éternelle servitude. Il rallia les rangs comme troufion et fit ses classes ...


II - Celui qui mangeait aux râteliers


Le fantassin Dèndhal, qu'en dire ? Il possédait un don extraordinaire, celui d'empourprer les capistons gueulards. Indiscipliné, plein de plus d'ivresses que de volonté, il enchaînait les écarts comme ses compagnons faisaient se succéder les passes d'armes. Débauchant la veuve et créant l'orphelin, il semblait lancé à la poursuite du déshonneur, au moins celui de sa troupe. Combattant plutôt médiocre, mais arbalétrier adroit, le lièvre passait plus de temps à fouiller les charognes qu'à soutenir le front.
Ce qui aurait dû ou pu devenir un modèle d'honneur ou un désir de rédemption, ne fut au final qu'un pèlerinage vers la grande truanderie. Abandonné à une équipée de brutes, il se familiarisa avec la morale 'sophistiquée' de certains soldats, de ceux qui pensaient qu'une conflagration excusait tous les excès. La surenchère jalonna la campagne de cette caste de méfaits, des exactions plutôt ordurières et condamnables.
A peine devenu homme, Harméant semblait n'avoir pour seule résolution, que celle de survivre quel qu'en soit le prix. La remise ne se fit pas attendre ...
Habitué à soustraire les pires frarins à la brigue, les faisant jouer aux tripots, il se constitua un beau capital. De quoi ... prendre la poudre d'escampette, avec la caisse sous le bras au bon matin. Les choses cependant, ne se passèrent pas exactement comme prévu ...
Parmi tous les oiseaux de cette nuée, il n'était pas le pire rapace et surement pas le prédateur le plus vorace. Rivier était un meneur, des bottes jusqu'à l'estoc et tout le monde savait à quel point il aimait en user ... De son bout. Ainsi il ourdit, le reste d'une veillée durant, un petit stratagème pour débarrasser la demi-portion de sa conséquente solde et dans la même mesure, le groupe d'un parasite. Il intercepta sans peine le rouquin à l'aube et ne fut pas surpris de le voir déjà "harnaché", il salua ce qu'il feint de prendre pour de l'entrain et annonça la levée du camp pour une conflagration. Le peloton cheminait vers une bonne grappe de pillards Aërthes quand d'autres jubilaient à l'idée d'assouvir plusieurs désirs bien peu avouables.
Envoyant sa proie en éclaireur, la brute ne manqua pas de piéger le rouge et de "ralentir" l'arrière garde. Face aux colosses des fjords, Harméant n'en mena pas large. Bien sûr, il se défendit farouchement et fit preuve d'une hardiesse tout à fait discutable, il fit souffler les pillards comme des boeufs, mais dans cette danse endiablée, il ne vit pas Rivier arriver. Dans la mêlée, un coup est vite perdu ; Dans la hâte, il peut aussi être mal administré. Qui sait combien de légers faisaient partie de la combine ? Les barbares furent mâtés, trois fois inférieurs en nombre qu'ils étaient et la trésorerie du capitaine, renflouée.
De là vient plus que la balafre du brigand, s'est affirmée sa rupture avec les "ordres". Il fut abandonné là, au milieu des dépouilles nordiques, dans les hautes herbes des basses terres de Valendia. Laissé "pour" mort.


III - Val ... Denier


Et c'est en Valendia que le déchu, bien vivant, se réveilla. Sous les bons soins de Bathyaes, meneur d'une troupe de volants D'Insom ; Commença alors une longue convalescence. Le vénérable avait ramassé un homme détruit, les côtes brisées, un bras démis, la hanche lardée et avait-il spéculé, l'oeil crevé. Bien sûr, le vieux maquignon n'était pas réputé pour être un altruiste dans l'âme, il avait ramassé ce débris parce qu'il pensait pouvoir trouver une valeur quelconque à l'oisillon blessé, après rabibochage. Il tomba cependant sur un animal indomptable, un hère qui avait eu son lot de trahisons. Il fut surpris un bon matin par le gaillard, qui remis depuis bien plus de temps qu'il ne l'avait feint, en fit son captif. Bien sûr, il aurait si tôt fait de faire corriger le gringalet mais il apprécia son audace et prit le temps d'écouter un récit qui attisa toute sa sympathie. Sur ces bases, il parvint donc à conclure un marché avec l'amer "défunt". Il nourrit, retapa et entraina le freluquet à des choses martiales plus "exotiques" contre quelques services qui le furent tout autant. Sur des acquis plus mortels et efficaces, le malandrin fit ses véritables armes ; Pillages de caravanes marchandes, rapine, chapardage entre autres fieffées combines. Il chemina lentement vers une liberté de manœuvre totale et après six années de productive dissolution, il quitta les offices de son mécène pour s'en revenir chez les riverains du Liniargen, voir ce que devenaient les "siens". Il appris sans grande émotion le décès de Mestan et "l'exil" de sa mère confrontée aux violences des derniers-nés du vacheron, il fallait dire que d'autres rumeurs couraient dans les godales. Cela parlait de déviances et de matricide ... Le doute ne fut pas un fléau, puisqu'on trouva les frères à l'aube, secs comme des saucissons. L'un cloué à la porte de la chaumière par le front, l'empennage d'un carreau saillant entre les yeux et le second à genoux derrière l'étable, les flancs lardés et la tête engoncée dans le fumier. A ce que racontent les bouseux, "le spec' d'un diab'roux s'en s'rait rev'nu pour s'occuper d'ces cochons là."
Depuis lors, le dit beau diable rôde, sans terre ni frontière, sans foi ni loi, il profite des bonnes choses de la vie et ne rechigne pas aux tâches salissantes. Il se laisse aiguiller vers quelques combines tant que la paie promet abondance de plaisirs futiles.


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Dernière édition par Harméant Dèndahl le Jeu 20 Fév 2014 - 17:20, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: Harméant Dèndahl (Maé) - Validé   Harméant Dèndahl (Maé) - Validé I_icon_minitimeMar 18 Fév 2014 - 17:57

Fiche terminée !
Je vous prie de m'excuser pour le temps mis à la tâche. : o
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Maélyne Nobledragon

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MessageSujet: Re: Harméant Dèndahl (Maé) - Validé   Harméant Dèndahl (Maé) - Validé I_icon_minitimeJeu 20 Fév 2014 - 17:55

Je vois aucun inconvénient à ta fiche. Donc....
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