Nom/Prénom: Astran Dë Fildorean îl Thelteïa Therendrion
Âge: 212 ans
Sexe: masculin
Race: Haut-Elfe
Ecole de magie: Mage de l'Estel (hydromancie)
Métier: Ambassadeur Elfe au sein du Royaume d'Archiadia, issu de la haute noblesse.
Alignement: Loyal Mauvais
A prendre en compte:Fildor ne reflète en temps normal absolument pas ses croyances radicales en Lyrr. C’est un fin politicien qui masque très bien ses pensées. Il entretient des rapports amicaux avec les hommes depuis son premier jour à l’Ambassade et ce place toujours en un défenseur de l’alliance entre le Royaume et l’Elreldor. Il peut éventuellement y avoir quelques rumeurs sur des moyens peut orthodoxes dont il aurait fait preuve pour arriver à sa place, mais rien de tangible ne peut les étayer pour le moment. Seul l’Ordre de l’Estel peut réellement prétendre connaître ses intentions. Son frère aîné, sa mère et son père en faisant partie, ils sont également au courant d’au moins une partie des visées de leur fils.
Possessions:La première possession notable d’Astran est un arbre généalogique bien placé et aux connexions très riches. Certains disent qu’il a un lien de parenté avec toutes les familles nobles du Fildor, ce n’est naturellement pas le cas ou alors il est très ténu et noyé d’alliance et de mariage. Ce qui est une réalité cependant, c’est qu’il descend à la fois de par son père que de par sa mère du frère et de la Sœur du Prince Fildor, qui régnait sur la contrée au temps où le Pacte d’Elreldor fut scellé.
Outre cela, Astran n’est pas vraiment ce qu’on appelle un miséreux, il possède en propre une partie de la mine d’or familiale, bien qu’en partie vidée par le financement de la révolte d’Archiadia. Et ses possessions en tant que noble et Ambassadeur sont nombreuses, bien trop pour être détaillée. On peut cependant noter une lance en or qu’il apprécie particulièrement, même si il ne se démarque pas tant que ça dans ce style de combat. Elle a la particularité d’être couverte d’entrelacs complexe d’or de la pointe au bout de hampe et est un objet d’art comme seul les elfes savent en produire. Il porte également toujours une bague du même métal précieux sertie d’un cristal légèrement bleuté qui rappelle les glaciers du Septentrion.
Description physique:Le port noble et hautain, Astran est très représentatif de sa noble race par les proportions de son corps. Elancé, plus grand que la plupart des hommes même si il peut-être considérer comme petit au vu de la taille des Elfes de son territoire d’origine. Soumis à des épreuves difficiles et à rythme de vie rude dans la deuxième partie de son apprentissage, il en a conservé en quelque sorte des séquelles. Ses traits sont en effet plus acerbes que ceux fins et délicats que l’on retrouve chez ses semblables. Sans pour autant être disgracieux, ceux-ci lui donnent un air dur, anormalement sérieux que son attitude hautaine rend froid et peu convivial. Il est également à noter qu’il semble aux yeux des elfes beaucoup plus vieux qu’il ne l’est réellement, une caractéristique dont il lui arrive de jouer.
Des cheveux blonds longs et fins rappellent l’or de sa famille et de sa Principauté d’origine. Toujours coiffés avec soin, il en fait un atout pour son charisme, présents, visibles sans être invasifs. Ils mettent d’ailleurs en évidence son teint blanc sans être pâle et ses yeux bleus. Cristallins au possible, si bien qu’on pourrait parfois croire qu’il s’agit de deux diamants, ils sont vifs et perçants, insoutenables diront certains. Ils observent, analysent et calculent tout élément, toute personne, chaque trait. Prêts à déceler la faille, à ponctuer de leur insistance douloureuse le coup de grâce de la joute verbale ou bien tout simplement à déclencher la cascade de mouvements dont l’issue peut être fatale.
Il faut noter que son corps n’est pas celui d’un notable oisif. S’il est Ambassadeur, il ne l’a pas été toute sa vie. Son apprentissage, il l’a passé loin des clémences du Sud, dans le Nord à Tathienne auprès d’un maître rigoureux et dur. Rompu aux arts secrets de l’Estel, il a été endurci par un entraînement rude, des eaux glacés et blizzards mordants aux forges harassante et fours brûlants, qui lui confère une maîtrise de son corps dans certaines situations plus extrêmes, particulièrement celles qui concernent la température.
Cette rigueur ne l’empêche pas d’avoir une certaine harmonie et une fluidité gracieuse dans tous ses mouvements. Lorsqu’Astran se déplace, on dirait qu’il esquisse les pas d’une danse subtile, délicate sans pour autant la danser pleinement. Comme si, alors que certains fredonne un chant, lui ébauchait une chorégraphie. Cette manière d’être peut altérer le jugement sur son humeur, sur sa poigne, sur son intelligence également. Elle peut lui donner un air léger et amical alors qu’il ne vient que pour vous achever. Elle lui confère un charme et une frivolité qui masque habillement ses talents de politicien, sa propre ambition et la mission qui est la sienne.
Description psychologique: Astran est semblable à ses ruisseaux qui parcourent le Septentrion. Au Mereth de son existence, il a peut-être été gai, chantant et généreux. Mais le printemps est de courte durée dans les rigueurs du grand Nord. Alors le ruisseau s’est figé dans une sculpture à la fois majestueuse, fines et froide, annonciatrice de beauté et d’un destin terrible. Il analyse tout avec une rationalité dénuée d’émotion. Il est froid à l’égard de la plupart des considérations qui émeuvent ceux qu’il considère comme faible.
Son esprit a été cristallisé par Lyrr et il n’en reste plus que l’orgueil et la vanité de vouloir siéger parmi les plus grandes créations de sa déesse. Il a réussi à passer la première étape de son grand chemin figé: celle de son intronisation comme Mage de l’Estel. Sa place d’Ambassadeur n’est que le moyen d’arriver aux étapes suivantes: régner sur le Fildor et briser une fois pour toute l’insignifiante race des hommes. Une fois que cela sera fait, il pourra se tourner vers le trône d’Elreldor et le Darshim… Et il n’en sera pas autrement, tel est la volonté d’Astran et on ne détourne pas les fleuves gelés.
Il considère avec un souverain mépris les êtres n’appartenant pas à la sylve, jusqu’aux Naïades si faibles face aux rigueurs Esteldines et même les lutins, malades de cupidité malgré leur appartenance à la partie majeure de l’œuvre. Il ne prend plaisir à les éliminer que lorsque cela lui permet de se rapprocher de ses objectifs. Sinon, il ne s’agit que de basse besogne ou de nécessité, notamment en ce qui concerne les petits chapardeurs. Débarrasser Lyrr de la présence des faibles n’est donc pas pour lui un poids particulièrement lourd. Sa mentalité étant très proche de celle de l’Ordre de l’Estel, qui l’a sans doute fortement influencé, il y reste loyalement fidèle, à la fois par honneur et parce que cela l’arrange beaucoup.
Politicien, il se plait bien plus aux cours et dans la fonction politique. Capable de figer ses traits pour ne laisser transparaître que la substantifique expression destinée à leurrer l’adversaire, il se plait à mentir à outrance et à tourner en ridicule ceux qu’il estime trop faibles ou exécrables pour siéger en sa compagnie. Cette hypocrisie se marque d’une grande nuance, propre aux elfes, dans son langage dans le but d’abuser, d’amoindrir certaines conjonctures ou de concilier ses interlocuteurs, généralement sur son propre avis.
Froid calculateur, assassin inaccessible à la pitié, orgueilleux pour qui la fin justifie toujours les moyens, raciste loyal envers un ordre destructeur, l’Ambassadeur n’est pas des plus recommandables. Ce qui ne l’empêche pas d’être beaucoup recommandé, parce qu’il y a dans les sphères où il évolue une grande différence entre ce qui est et ce qui paraît. Et jusqu’à présent, il ne paraît pas de Haut-Elfe plus loyal au Trône et plus compréhensif envers les besoins des hommes que lui...
L’Ambassadeur:Beaucoup d’histoires se racontent au coin du feu lorsque le vent soufflé en rafale à l’extérieur et que les flocons de neiges virevoltent en tout sens. Elles parlent de merveilles, de hauts faits, de vertus, de lumière et de magie. Si celle d’Astran Therendrion comporte bien de la magie et une certaine forme de lumière, ce n’est absolument pas de celle que l’on raconterait au coin d’un feu. Déjà parce que très peu ont connaissance de son parcours, ensuite parce qu’il est rare que la politique et l’apprentissage fassent de beaux récits. Mais surtout parce que cette histoire est entachée de zones aussi obscures que les crevasses dans la glace une nuit sans lune.
Astran pourrait se raconter au fil de l’eau. Le début de tous les cours se ressemblent en beaucoup, les gouttes s’amassent, se rassemblent, se rejoignent, remplissent ce qui sera bientôt la source et finissent par jaillir. Seul change le lieu de la naissance. Astran naquit d’une source de haute-montagne ou de haute noblesse. Et de petits rus ont vite fait de rejoindre son cours pour en faire croître le torrent. Cadet d’une famille de trois enfants, il en était pourtant le plus doué et mieux que tout il était
sensible.
Ce ruisseau pulsait en effet de magie. Ce n’était pas aussi notable que pour les plus grands mages de l’histoire Haut-Elfique mais c’est un don suffisamment précieux que pour être mentionné et remarqué. Son éducation n’en fut pas plus lâche, mais on peut considérer que jusque là, le cours du ruisseau était tranquille et relativement calme. Un enfant brillant, à n’en pas douter, même si on ne l’aimait pas beaucoup parmi ses camarades. Il se liait facilement, ce n’était pas le problème, mais il avait déjà tendance à jouer un jeu politique à l’époque si bien que personne ne savait vraiment qui était son ami, son ennemi, son outil ou bien son faire-valoir. L’hypocrisie et l’ambition dévorait déjà le flux, se nourrissant sans relâche dans l’orgueil de sa source.
La vraie vie du ruisseau ne débuta réellement que dans la deuxième phase de son apprentissage. Son père le fit entrer dans un ordre qui est rarement évoqué dans la bonne société tant il inspire l’effroi: l’Ordre de l’Estel. Mais si il est communément convenu que les nobles en soient répugnés, il est communément tu que beaucoup d’entre eux, particulièrement ceux à la frontière Est, soutienne ce mouvement depuis des générations. Beaucoup se contentent de le faire en fermant les yeux, il en est qui participe au frais de l’Ordre et certains en font même partie. C’était le cas de les branches Dë Fildorean et îl Theltëa de la famille Therendrion, au point où la rumeur voulait que le père et la mère s’étaient rencontrés dans les rangs de l’Estel.
Le cours du ruisseau se fit donc ardu et abrupte. On ne saurait vraiment dire ce qu’il endura ou ce qu’il fut amené à faire, seuls ceux qui font partie de la Secte ont la connaissance des cascades et des eaux bouillonnante qu’il a traversé. Le torrent en ressortit plus fort cependant. En toute logique, bien sûr, les rumeurs veulent que ceux qui ressortent de la formation de l’Estel vivants ne peuvent qu’être devenus plus fort. Et on n’en sait pas plus, il réintégra sa vie comme si rien ne s’était produit.
Les marques étaient pourtant bien visibles, comme l’eau après un orage reste tumultueuse alors que tout est à nouveau calme, Astran conservait les séquelles d’une vie très rude. Ses traits avaient vieilli, bien sûr, il était plus âgé que ceux avec qui il passa son test final, l’Estel n’a que faire du temps que prend la formation. Cela n’empêchait pas qu’il paraissait deux fois plus vieux que ce qu’il n’était.
Au vu de sa note, il apparut que cela n’avait pas été vain et que les séquelles valaient leur récompense. Parmi les cinq premiers du royaume, il put choisir à loisir son orientation. Sans hésiter, le ruisseau obliqua à angle de droit de ce que tous pensaient être sa destinée et son objectif. Tournant le flanc à l’ascension vers le trône de Fildor, il rejoignit l’Ambassade d’Archiadia. Et c’est là que commença le double jeu d’Astran Therendrion et la partie peu avouable de son existence.
Être un greffier dans une ambassade en plein royaume humain n’était pas vraiment le destin auquel aspirerait un mage de l’Estel et ne faisait certainement pas partie de sa mission. Aussi le torrent choisit-il de se porter dans un autre lit, plus large. Il commença d’abord à gravir les échelons au sein de l’Ambassade, sans pour autant dénigrer sa réputation dans son pays natal, jusqu’à arriver au rang de diplomate. Ensuite seulement, après vingt ans de lutte douce, il put œuvrer pour discréditer l’Ambassadeur en place. Des petites coquilles dans les documents, de fausses notes habillement transmises, en soi rien de bien gênant. Sauf quand certains dossier sensibles, préalablement épurés des informations réellement importantes, tombent entre les mains du Roi et de ses services. Ou quand de fausses informations transmises par l’Ambassadeur précipitent une troupe entière dans une embuscade à la frontière.
Et puis, il s’était fait comme à son habitude des alliés. Pas des amis, mais des outils. Ainsi travailla-t-il à déstabiliser la seule personne de l’Ambassadeur tout en tentant de préserver l’intégrité de l’Ambassade elle-même. Parfois, il dû se salir les mains, éliminant un adversaire direct, faisant croire généralement à une trahison suivi d’une disparition. Ou en assassinant un des opposants à l’Ambassadeur lui-même. Rien de plus confondant que de retrouver un de ses ennemis politiques égorger sous un porche lorsque la veille, il s’était ouvertement opposé à une décision.
Elreldor rappela le noble au bout de deux ans et le ruisseau remporta la confluence, se faisant lentement rivière. Et il fallut nommer un remplaçant. Il y en eu trois à l’époque, Astran , Illedrin, une douce elfe dont le seul défaut, mis à part l’âge, était son empathie pour le genre humain, et Daeglin, ancien militaire qui avait combattu à Noldoa et s’en était tiré avec suffisamment peu de séquelles que pour qu’on le laisse apparaître aux humains. Illedrin fut accusée de trahison pour avoir traité de sujets qui n’auraient jamais dû sortir du secret elfique. Elle soutint qu’on l’avait piégé, et fut appuyée par Astran dans cette affaire. L’affaire est encore en jugement un demi siècle plus tard avec comme principal suspect désormais le lieutenant Daeglin, il est fort probable qu’Illedrin meurt avant la fin du procès. Le torrent avait gagné une seconde confluence et continua son cours.
Fragilisé par cette affaire, Daeglin conserva cependant son poste. La tension était palpable entre les deux Ambassadeurs. Astran avait beau rester de glace et être très prudent, l’autre savait à quoi s’en tenir… mais sans preuve. La tentative d’assassinat sur le mage de l’Estel, orchestrée par Astran lui-même, fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase pour l’ancien lieutenant. Il ne souillerait pas son nom comme il l’avait fait avec leur prédécesseur. Il se dégagea de tout soupçon tant bien que mal, sachant cependant pertinemment bien que le mot «coupable» flottait de plus en plus nettement au dessus de sa tête.
Le dernier sous-entendu fut fatal pour le lieutenant. Le sourire narquois qu’il lui avait décoché fit sortir le militaire de ses gonds. Les diplomates Hauts-Elfes ont habituellement plus de sang froid, mais les traces de Noldoa avait fortement altéré et diminué sa patience. Il l’accusa d’assassinat, de traîtrise, de diffamation et de complot avec un grand nombre d’insultes. Le faire n’aurait pas porté à conséquence si ce n’était en publique et en présence d’humains. Un coup du sort qui joua en la faveur du cours d’eau glacé. Il le regarda droit dans les yeux lorsqu’il le convoqua en duel.
Et le genre de duel qui convenait à ce genre de situation ne laissait aucune chance au général. Face à un mage entraîné pour tuer, il était fort peu probable qu’il ressorte vivant de ce duel. Et c’est ce qui advint lorsque le soleil se coucha définitivement, ses derniers rayons éclairèrent la surface d’un corps gelé. Astran conquit la place d’Ambassadeur et s’arrangea pour ne plus en être délogé les dix années qui suivirent. Il faut dire que ses subordonnés avaient plus d’avantage à le laisser en place qu’à tenter de l’évincer. D’autant que dans le domaine des machinations, on ne se bat jamais vraiment à arme égal avec le véritable fleuve qu’est devenu Astran, et le sang dans la vase ne peut rien enlever à la force du flot.
L’Ordre de l’Estel:- Nota Bene:
Cette partie de l’histoire se réfère à la formation d’Astran avant son entrée dans l’Ambassade, il a alors 110 à 120 ans, je laisse volontairement le flou sur la chrono pour pouvoir être plus souple en cas de demande de liens.
Cela faisait cinq heures… cinq heures qu’il était là, dans le blizzard du nord, assis dans la neige, nu comme un ver. Il lui était interdit de trembler, et toute sa concentration était tournée vers ce seul fait. Ne pas trembler. On disait dans les dortoirs que le record était de sept heures, il ne lui en restait plus que deux à attendre. Il ne tarda pas à être au-delà du froid, sa concentration servit alors à le maintenir conscient.
Il se souvint de ses leçons pour rester éveillé. S’endormir signifierait la mort, mais pire que tout, cela signifierait l’échec. L’échec était l’apanage des Humains et des Nains, pas celui d’un Haut-Elfe. Et c’était bien pour rectifier cette minuscule erreur de Lyrr que l’Ordre avait été créé. Il se souvint de ce qu’on lui avait enseigné. Au moment où l’Empire de Méridian émergea, le prince Fildor fit part de son inquiétude vis-à-vis de l’unification de cette race au Roi. Celui-ci dans sa grande sagesse les pris en considération et en discuta avec les Frères-Saints de l’époque.
La décision fut prise de confier Silurë Malfirine, archimage la plus puissante de son temps, et au général de l’armée de fonder un Ordre qui serait nommé du moins d’Estel et dont l’objectif serait de stopper la race des hommes si celle-ci prenait trop d’importance et de la renvoyer dans le chaos et la dissension originelle. Deux filières furent fondées, une dans le Nord près d’Esteldin et une autre du coté de Talandë, la première serait axée sur la maîtrise de la magie et la formation de mage de guerre, la seconde aurait pour vocation de former des guerriers d’exception pour combattre leur futur ennemi.
L’Ordre ne servit jamais sous cette forme, les idées finirent par être jugée trop radical par l’aristocratie et il rejoint la masse des Sectes de la forêt. Il aurait bien pu disparaître s’il n’y avait eu la Grande Chasse, ce fut alors à eux qu’on fit appelle pour régler le problème humain. Ce sont eux et ceux qui leur étaient restés fidèles qui mirent au point le plan de corruption et de soulèvement de l’Archiadia. Un pan de l’histoire qui avait vocation de rester caché aux yeux des autres races. Et pour mener à bien cette entreprise, ils n’hésitèrent pas utiliser leur nouveaux guerriers.
Oui, eux, comme Astran lorsqu’il aurait fini sa formation, appartenaient à un type différent de mage que ceux qui avaient été entraînés à l’origine. Leur rôle n’était plus de se confronter de front à l’humanité, mais de l’infiltrer et de la saper pour finalement la laisser s’effondrer.
Si seulement son maître l’avait autorisé à partir pour Noldoa. Mais non, au lieu de cela il était ici assis dans la neige et le froid à attendre. Pourtant, il se sentait prêt, mais les dirigeants de l’Ordre estimaient qu’ils devaient encore le garder en apprentissage. Bien sûr, il devait bien avouer que les leçons qu’il recevait maintenant étaient bien éloignées de ce que tout autre avait reçu et qu’elles étaient clairement personnalisée. Il avait développé un fort potentiel en magie, mais désormais son maître voulait lui apprendre à magnifier ce pouvoir, à pouvoir l’utiliser différent, être plus efficace sans pour autant avoir plus de puissance.
C’est sur cette pensée que vient le moment le plus désagréable de l’exercice. Celui où les veines et artères se rouvrent et où le sang irrigue à nouveau les membres glacé. Un sang si chaud qu’il en est brûlant et qu’il semble vous réduire en cendre. Un nuage de vapeur plus important que les autres s’éleva dans l’air. Il ne lui restait plus que dix minutes à attendre avant de vaincre ce foutu record. Il devait tenir… et il tiendrait. Même si il ne lui restait déjà plus que six heures avant le prochain entraînement de danse martiale, il tiendrait… Et il tint, le nouveau record fut de neuf heures et trente-huit minutes.
Hors-Jeu
Comment trouvez-vous le forum? ben, en toute modestie, j’ai quand même fait du bon boulot
Comment trouvez-vous le design? il est cool
Comment avez-vous connu le forum? Il parait que je connais des gens puissants…
Crédit de l'avatar et de la signature?(Nom de l'artiste ou un lien)